Zoom sur le matériel en salle blanche

La sensibilité des activités ayant lieu en salle propre nécessite une vigilance toute particulière dans le choix de l’équipement fixe comme mobile. L’objectif principal : empêcher la contamination de la ZAC. Faisons le point sur le matériel de salle blanche pharma évoqué dans la norme ISO 14644-5.

Les enjeux du matériel en salle blanche

L’utilisation d’un équipement spécifique s’avère essentielle pour garantir la propreté en salle blanche. En effet, l’idée consiste à minimiser l’introduction de contaminant dans ces zones à atmosphères contrôlées. Par conséquent, le matériel doit répondre à de strictes règles de propreté ainsi qu’à des objectifs de sécurité pour le personnel qui le manipule. 

Tout doit être pensé pour limiter la contamination et faciliter le déplacement et le nettoyage de l’équipement : les matières, l’ergonomie, le fonctionnement, l’efficacité. 

Dans l’absolu, le matériel d’une salle blanche doit être le plus lisse possible afin d’éviter la rétention de polluants. C’est la chasse aux irrégularités ou renfoncements dans lesquels pourraient se développer les bactéries.  
L’introduction de matériel fixe ou mobile doit faire l’objet d’un nettoyage et d’une désinfection dans le sas prévu à cet effet afin de préserver l’hygiène de la salle propre. Ces procédures de décontamination varient selon la classe d’empoussièrement formulée par la norme ISO 14644. Elles seront par exemple plus rigoureuses pour une salle blanche ISO 5 qu’une ISO 8.

Les types d’équipement en salle propre

Le matériel de salle blanche se décline en une ribambelle de catégories : 

  • L’équipement fixe, c’est-à-dire les installations comme la centrale de traitement d’air et le mobilier en acier inoxydable visant à prévenir l’adhésion des contaminants (bancs de passage, étagères, systèmes de distributeur, etc.).
  • Les outils de manutention et de transport tels que les chariots ou les tables élévatrices. 
  • Le matériel portatif comme l’informatique et l’outillage ; 
  • Les vêtements du personnel en accord avec les conditions d’habillage et le protocole en salle blanche ; 
  • Les produits consommables, outre la tenue vestimentaire, à savoir les lingettes, les revêtements, les emballages, etc.
  • Les appareils de mesure tels que le compteur de particules, l’anémomètre à fil chaud ou hélice, le manomètre différentiel, la hotte de mesure du débit volumétrique, la sonde d’humidité/température, le sonomètre, la sonde à hélice, etc. 
  • L’équipement de décontamination comme les aspirateurs doté obligatoirement d’un filtre HEPA permettant de filtrer la sortie d’air.   

Encore des questions ? Enviro Santé répond à vos interrogations concernant la validation des salles blanches et la classification des zones pharmaceutiques comme la salle blanche en laboratoire. 

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