Tout savoir sur la surpression en bloc opératoire

La surpression fait partie des paramètres contrôlés lors de la qualification d’un bloc opératoire. En quoi consiste-t-elle ? Enviro-Santé vous propose de faire le point sur la surpression en bloc opératoire.

Définition

La surpression est garantie par le traitement de l’air mis en place au sein du bloc opératoire. On parle de pression différentielle, ou de cascade de pression. En effet, une surpression est volontairement créée dans la salle d’opération en y soufflant davantage d’air qu’il n’en est repris, au moyen d’un régime d’écoulement à flux unidirectionnel. La pression exercée diminue dans le sas, puis dans le couloir.

L’intérêt de la surpression en bloc opératoire

Le fait de placer la zone à risque en surpression est une mesure destinée à prévenir la contamination afin d’assurer une qualité d’air optimale. Grâce à cette pression excessive, l’ouverture de la porte du sas et du couloir génère un flux d’air se dirigeant vers l’extérieur depuis l’intérieur de la salle propre. Cela empêche ainsi toute introduction de bactéries et autres micro-organismes indésirables dans le bloc opératoire. 

Quelle que soit la classe ISO du bloc opératoire, ce dernier sera toujours placé en surpression. 
Tout comme la température et l’hygrométrie, la pression différentielle fait l’objet d’une prise de mesure journalière.

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